La température idéale au bureau, c’est celle qui lie confort, productivité et écologie !

On connait tous les sempiternels problèmes liés à la température au bureau : trop froide pour les uns, trop chaude pour les autres, système de chauffage ou climatiseur incompréhensible et pas automatique (attention à ne pas le laisser allumé en partant !)… Cela sans parler de l’humidité ou de l’aération. Sujet récurrent dans toutes les entreprises, la gestion de la température dans les bureaux est vite devenu synonyme de contraintes et d’inconfort.

Elle a, de ce fait, un sérieux impact négatif sur le bien-être (et donc la performance) des employés. Il est pourtant possible de trouver la température idéale en toute saison, qui conviendra au plus grand nombre pour apporter productivité et confort, le tout en préservant au maximum l’environnement !

L’Institut national de la recherche scientifique, un établissement universitaire du Québec, estime que la température dans un bureau doit être située entre 21°C et 23°C. Cela reste une moyenne bien sûr, qui pourra être adaptée en fonction des situations. Quels sont donc les avantages d’une telle température ? On vous explique le comment du pourquoi, et les méthodes pour l’atteindre !

Les effets de la température sur le confort

Il est évident que la température dans un bureau peut influencer directement le bien-être des employés. Un environnement trop chaud ou trop froid peut entraîner une sensation d'inconfort, de fatigue, de maux de tête ou même de stress. Cela peut impacter directement la qualité du travail et la motivation des employés et peut entraîner une baisse de productivité, des erreurs plus fréquentes ou une augmentation de l'absentéisme.

En maintenant une température idéale, légèrement supérieure à 20°C donc, vous pouvez créer un environnement qui sera confortable pour le plus grand nombre. Les employés peuvent ainsi se concentrer sur leur travail sans être perturbés par des doigts engourdis par le froid ou des mains moites dues à la chaleur !

La température au bureau et ses effets sur la productivité sont donc un vrai enjeu de la QVCT, ou Qualité de Vie et Conditions de Travail. Nous avons tout à gagner à favoriser le confort des collaborateur dans les locaux. À ce propos, nous avons également consacré un article à la semaine de la QVCT, n’hésitez pas à y jeter un coup d’oeil !

Écologie rime avec économies

Maintenir une température idéale dans les locaux de bureaux présente de nombreux avantages pour l'environnement. Avoir un système de chauffage ou de climatisation régulé permet une optimisation constante de la température, ce qui évite aux collaborateurs de la modifier en permanence. On se passe ainsi des trop nombreuses erreurs d’appréciation : trop modifier la température pour compenser rapidement une situation inconfortable, ce qui mènera au changement inverse quelques heures plus tard par exemple !

Qui dit régulation dit aussi automatisation. Un système de chauffage ou climatisation automatisé se lance un peu avant l’arrivée des collaborateurs au bureau le matin et s’éteint avec le départ des derniers le soir. Ainsi, aucun risque de le voir tourner à vide, par exemple la nuit ou le week-end, si le dernier parti a oublié de l’éteindre.

En adoptant un système régulé et automatisé, vous faites donc de substantives économies tout en réduisant votre empreinte carbone. Car on ne le dira jamais assez, le chauffage et surtout la climatisation sont de gros émetteurs de gaz à effet de serre !

Les émissions moyennes du chauffage et de la climatisation

En moyenne, le chauffage représente une consommation de 100 kWh (kilowatt-heure) par m2 par an. Pour un espace de 100m2 à chauffer, on a donc besoin en moyenne de 10 000 kWh par an. Le chauffage au gaz émet environ 227 grammes équivalent CO2 par kWh. On s’en sort un peu mieux avec l’électrique, qui émet 147 grammes équivalent CO2 par kWh.

Pour 100m2, c’est donc en moyenne 2 270 kg équivalent CO2 émis par an pour le chauffage au gaz et 1 617 kg équivalent CO2 pour l’électrique. Cela représente, selon le convertisseur de l’Ademe, presque 1 million de kilomètres parcourus en train pour le premier et 700 000 pour le second !

Quant à la climatisation, si sa consommation électrique est à peu près équivalente à celle du chauffage, ses équipements possèdent en plus des fluides frigorigènes (ceux qui servent donc à refroidir) très émetteurs de gaz à effet de serre, en particulier lors de leur fabrication. Ce qui rend au final la climatisation trois fois plus émettrice que le chauffage !

Conclusion

Entre confort, productivité et préservation de l’environnement, le maintien d’une température idéale pour tous dans des locaux de bureaux a de nombreux atouts. Plus d’excuses pour éviter d’investir dans un système de chauffage et/ou climatisation performant !